Escapade Vallaurienne : Y'a rien à la télé !

31 janvier 2011

Escapade Vallaurienne : Y'a rien à la télé !

Il y a des injustices qu’il faut réparer.

Ce dimanche tout le monde s’est passionné pour la finale de handball et rien sur l’Escapade Vallaurienne, pas même sur une sous-chaîne de la TNT, qui recycle les candidats de la télé-réalité.

Dès notre arrivée sur le site, on se résigne : pas de caméra en vue, aucune retransmission prévue.

Mais qu’aurait-il vu, le zappeur du dimanche, en marmonnant « chérie, passe-moi la télécommande » ?

Il aurait d’abord assisté à Questions pour un champion au niveau des inscriptions, « je suis… je suis… je suis… » chuchotait Gaël en cherchant vainement son nom dans la liste des engagés, eh bien on n’y était pas, il a fallu rapidement calmer le bouillant breton à deux doigts d’appeler Julien Courbet.

Et puis, incrédule, le spectateur croit assister au Jour du Seigneur, mais je ne me risquerai pas à concurrencer l’excellent reportage de Gaël ci-dessous…

« Pas mieux », comme annoncent les candidats des Chiffres et des lettres !

Et alors que le départ est donné en descente dans la rue principale, Tout le monde veut prendre sa place. Ca court vite mais Attention à la marche, ça va vite grimper et éparpiller le peloton. Pour l’instant j’ai la tête de course en ligne de mire mais peu à peu la sélection va se faire, et je me contente de gérer en regrettant de ne pas avoir fait de séances de côtes depuis longtemps.

Une fois le sommet atteint, c’est de nouveau une descente sans un seul mètre de plat. Combien de stars du petit écran n’ont-elles pas connu cette trajectoire ? Tiens, prenez Bernard Montiel, d’ailleurs il faut bien faire attention à la chute dans cette descente sur sol humide, sous peine de passer dans Vidéo gag…

Bientôt nous arrivons au demi-tour km 5, l’occasion de mesurer les écarts avec ceux qui nous précèdent. J’essaie de repérer qui a un dossard 900 à savoir les concurrents du 9km, j’en distingue deux mais j’en ai peut-être loupé.

Je crains un peu la surchauffe en montée, d’ailleurs c’est l’heure de la Météo. Laurent Romejko ainsi que l’abbé au départ se félicitent des conditions, quand on sait que l’an dernier, c’était « Sur la télé la neige a envahi l’écran » en hommage à Bruel !!

Ce n’est pas si facile pour autant, Gaël a opté pour une polaire avec un liseré orange ultra-tendance à faire pâlir Valérie Damidot de Déco, tandis que j’ai enfilé une double couche de t-shirts respirants.

Je parviens à me stabiliser derrière un groupe de 4 unités, qui comprend entre autres Chrystel Robin, pour ceux qui ne la connaissent pas, c’est une excellente triathlète, donc je suis déjà satisfait de pouvoir suivre, même si elle est alignée sur le 14km.

Nous arrivons au ravito et c’est là que les parcours se séparent. Je file tout droit, plus personne devant ni derrière, je décide de m’octroyer une pause de quelques secondes de marche. Ca se discute, mais ça va me permettre de boire tranquillement un gobelet et de bien faire descendre les pulsations.

Je me dis qu’à cet instant il faut chercher à préserver la place, sans vraiment la connaître. C’est mon choix, je ne donne pas tout, histoire de pouvoir contrer si jamais quelqu’un revenait de l’arrière.

Finalement, cela n’arrivera pas, et c’est en solo que je remonte l’avenue principale, les Champs Elysées avec en vedette non pas Michel Drucker mais le poivrot de service, son énième verre à la main qui me demande si j’ai pris des amphets…

L’excellent Gilles Rondoni au micro annonce que je suis 3^ème, wow super, elle ne pourrait être Plus belle la vie d’autant que Gaël signe une 8^ème place peu après, complétant un bon tir groupé de notre Equipe du dimanche.

On savoure tout ça avec notre clan habituel, une famille formidable, au sein duquel

Francis a de plus en plus de fourmis dans les jambes !