Triathlon de l'Océan à Larmor-Plage : sur un air de famille

Une fois n’est pas coutume, ce blog sera consacré à une discipline autre que la course à pied. Mais rassurez-vous, rien de très éloigné puisqu’il s’agit de triathlon… En effet, j’ai de nouveau embarqué mes cousins Yann et Renan dans une nouvelle galère, à savoir le Triathlon de l’Océan à Larmor-Plage ce dimanche 21 août 2011.

Ne me sentant que très peu préparé pour m’aventurer dans un triathlon complet, j’ai donc proposé à mes grands sportifs de cousins de participer à ce Sprint (750 m de natation, 19 km de vélo et 5 km de course à pied) en relais.

Pour le choix des disciplines de relais, nul conciliabule comme dans une « Famille en Or » sur TF1, à savoir que s’imposait à nous :

- Renan à la natation : le « Alain Bernard » breton. Le seul capable d’aller nager en mer dans des températures que je qualifierai de polaire (je ne préfère pas préciser les degrés de peur de voir reculer le tourisme en Bretagne l’été prochain)

- Yann au vélo : avec un tout nouveau Specialized gagné lors du 15 km de Lanester, il se devait de l’étrenner sans toutefois souiller ou rayer sa blanche robe.

- et votre serviteur en course à pied : c’est à peu près tout ce que je sais faire en ce moment…

C’est une grosse organisation que ce Triathlon de Larmor-Plage avec 900 coureurs, et un triathlon Sprint et un Courte Distance dans la même journée. Une belle affiche avec le Champion du Monde de Longue Distance qui participait à la Courte Distance (sachant que la courte distance étant la plus longue de la journée…. ok vous ne comprenez pas tout c’est normal). Par contre une inscription un peu complexe : un site internet compliqué et très lent (malgré le chargement de IE8) et la signature d’une assurance à la journée (qui n’est en fait que vivement recommandée mais chaudement réclamée).

Une affaire de famille :

10h15 dimanche matin : mes 2 co-équipiers sont à l’heure, tout comme moi un peu tendus pour la circonstance. Flanquée d’un numéro 333 insolite, notre équipe baptisée « les cousins » est très concentrée dès le briefing. Et gare à ceux qui nous empêchent de bien entendre les consignes de l’arbitre… n’est-ce pas Yann ?

11h00 dimanche matin : un temps exceptionnel et un saut en parachute par 4 militaires de la Marine Nationale pour lancer les hostilités, le tout dans un cadre magnifique de la plage de Port Maria : rien que cela je ne regrette pas l’engagement et la souffrance qui va venir.

C’est après le coup de pistolet remis par un des parachutistes de la Marine Nationale et après les vagues (sans jeu de mot) des féminines et des « vrais » triathlètes que Renan s’est élancé avec les autres nageurs des 13 équipes de relais. Une épreuve réalisée brillamment en 20’27 et c’est Yann qui s’élance pour 2 boucles de vélo. Pour lui ce sera chose faite en 34’57. Nous tenons une bonne place dans la première moitié des équipes en relais.

Je ne détaillerai que ce que je connais, à savoir ma partie : les 5 km de course à pied. Au vue de ma prestation lors du 10 miles de la semaine d’avant, j’étais assez optimiste sur le temps que j’étais en mesure de réaliser. D’autant qu’une bonne séance de fractionnés de 1000 mètres me les avait fait passer en maxi 4 minutes. Je tablais donc sur un bon 21 minutes (confortés dans ces projections par un Coach Nono très sûr de lui).

C’était sans compter un paramètre : le sable ! et oui à vivre à Nice on en oublie que les plages ne sont pas faites que de galets… environ 1500 mètres de portion sablée sur les dunes vers Kerguelen. Et ça je n’y avais pas pensé….  

Même si le 1^er kilomètre s’est bien passé en 4’04 avec en prime la satisfaction (un peu honteuse j’en conviens) de remonter du monde, forcément la quasi-totalité des concurrents venaient déjà de boucler les 2 épreuves… C’est dès le 2^ème kilomètre que j’ai dû me rendre à l’évidence, le sentier des dunes est non seulement ensablé, mais en plus sinueux et difficile de doubler. La totale ! est-ce ce terrible constat, l’attente au soleil depuis 11h, le stress de la course en équipe… ou tout simplement une baisse de forme ? impossible d’accélérer… et faire mieux qu’une allure de 4’30 par kilomètre….

C’est donc en 22’54 selon ma montre (sur un tracé de 5100 mètres) ou en 23’24 selon les résultats officiels (allez comprendre) que j’ai rendu les armes à ma tribu face au théâtre de l’Océan, sans toutefois avoir perdu de place au classement final des équipes en relais. Un peu déçu de ma prestation, mais heureux d’avoir participé à une épreuve en famille bouclée en 1h18’46’’.

Merci à tous nos supporters venus en nombre et qui nous ont encouragés sans relâche. On peut dire que j’ai de la chance d’avoir une « famille formidable ». 

Mais au fait… et si l’envie de recommencer l’an prochain, mais l’intégralité de l’épreuve cette fois, me trottait déjà dans la tête ?

GLR

Comments

[Nono]

L'attente est insupportable !! Quel résultat a bien pu obtenir ce trio flanqué du numéro 333 ??!

Et quel temps pour Gaël sur l'ultime relais ?? Autant de questions pour lesquelles je dois patienter. Il n'y a pas de passe-droit sur ce blog, le co-auteur est logé à la même enseigne que les visiteurs... bon eh bien je vais faire une sieste en attendant.