10 km des Sables : back in the business !!

... ou pour rester francophone, et ne pas froisser ceux qui ne manient pas la langue de Shakespeare : de retour aux affaires !!

 Eh oui, 3 ans après ma dernière prestation en course (si l’on excepte une incursion sur le marathon relais en novembre 2011), c’est aujourd’hui que j’ai enfin remis le dossard dans la peau d’un compétiteur.

 Retour aux affaires méticuleusement préparé, ce qui n’étonnera pas mon ex coéquipier Gaël (désormais auteur principal de ce blog). Une manie plus ou moins contagieuse, d’ailleurs, puisque comme vous l’avez constaté, le Gaël analyse aussi scrupuleusement ses données et n’hésite pas à vous gratifier de quelques graphiques de temps en temps.

ETAPE 1 : ON PREPARE LE CONTRAT

 Bref, je me suis préparé comme à la belle époque, avec un plan d’entraînement réduit à 2 séances par semaine, et exclusivement sur sol souple dans la belle forêt d’Olonne.

Pas de course sans objectif : je me suis donc fixé la barre de 45 minutes, un compte bien rond, 4’30 au kilomètre, ça facilitera les calculs pour voir si je n’ai pas de retard aux temps intermédiaires.

Dernier élément du contrat : le lieu ! Un circuit de 2 boucles à La Chaume (partie Ouest des Sables d’Olonne, séparée du reste de la ville par un chenal). Ce cadre sympathique pourra néanmoins être exposé au vent, et comporter quelques légers faux-plats.

Voilà comment se présente la course sur le papier, un bonus de dernière minute est venu se rajouter : c’est la présence de Nicolas, auteur des plans de notre future maison, avec qui je partage depuis peu quelques entraînements.

Nous nous rendons donc surplace un peu en avance pour qu’il réalise son inscription et, le dossard retiré, nous repérons les lieux avec un léger échauffement.

ETAPE 2 : ON RECTIFIE QUELQUES CLAUSES…

On se place derrière la ligne… le départ est programmé à 17h, pas trop à mon goût mais bon, cela faisait partie des conditions générales de vente, pas moyen de réclamer maintenant.

 « C’est encore mieux l’après-midi », tu parles, j’ai passé la journée à tourner en rond, et puis il a fallu se battre avec Flavio pour avoir le dernier gâteau de riz au goûter.

 Mais voilà que le coup de pétard est donné, ouh la la, ce qui n’était pas prévu, c’était la pagaille devant, une grosse densité de coureurs et coureuses et surtout placés n’importe comment, bref, c’est souvent comme ça, c’était sûrement écrit en tout petit au bas du contrat mais je n’ai pas fait attention.

 Résultat, premier km passé en 4’27 donc pas de retard au niveau du rythme, mais une grosse débauche d’énergie à slalomer, et encore ne nous plaignons pas, il y en a une qui chute lourdement à ma droite, pour elle c’est peut-être game over.

Du coup, je décide de m’extirper de ce peloton trop dense dès que j’aperçois une ouverture, je place une accélération sèche qui me donne enfin du champ libre. Malheureusement, je perds Nicolas sur cet à-coup, il me suivra juste derrière pendant le reste de la course alors que nous aurions pu la faire ensemble de A à Z.

 Ce deuxième km, passé en 4’13, était peut-être trop ambitieux, et je le paye ensuite en reculant (4’28, 4’24) : la mi-course est passée en 21’50.

ETAPE 3 : ON SIGNE !

 Loin de me décourager ou de me faire changer d’objectif, cette donnée me motive. Il faut maintenant tenir bon, en enchaînant sur la 2^e boucle.

De nouveau, nous passons au milieu des spectateurs, ce qui est assez grisant, mais attention à la fatigue. Je pioche au 6^e (4’36) en partie à cause du vent.

 Ensuite, il y a la soif, un peu calmée par le ravito, mais les passages au soleil sont durs. Moi qui m’attendais plutôt à une course sous la pluie (comme celle que connaîtra peut-être Gaël demain pour le semi de Nice ?).

 Nouveau passage le long du port, endroit choisi par Sandra pour se poster avec les enfants. Ces encouragements font du bien ! Le long des bars qui suivent, on constate que certains n’ont pas hésité non plus à étancher leur soif. Un peu de bonne humeur avant de revenir vers l’arche de l’arrivée.

Durant cette longue ligne droite, j’ai le temps de savourer. Bien sûr les jambes tirent, les poumons brûlent et le cœur est à bloc, mais c’était justement ce que j’étais venu chercher ! Je suis quand même content de voir que la foulée se déroule sans douleur sur le bitume.

Alors même s’il est peut-être trop tôt pour vraiment parler de retour, même si je ne sais pas dans quel état je vais me réveiller demain matin, je signe des deux mains pour ce 44’26 à ma montre.

On verra bien si je peux faire de meilleures affaires plus tard ! Ca sera peut-être le 8 juin toujours aux Sables (mais de l’autre côté du chenal), peut-être début juillet pour les foulées du Gois à Noirmoutier… Lu et approuvé ??!

Nono

Comments

[GLR]

Voilà un retour attendu depuis 3 ans ! ça fait plaisir de retrouver le Nono des grands jours... et un temps en 44'26'' dont je me satisferai amplement... c'est prometteur pour les prochaines courses.

La Course et la Plume redécolle !