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La Course & la Plume
11 juin 2011

Boucle de Cagnes 2011 : la technologie, c’est le pied !

IMG_0563Alors que je m’étais inscrit à cette Boucle de Cagnes 2011 sans aucune autre ambition que de participer pour la 3ème année consécutive à cette réunion fort conviviale, je ne doutais pas qu’elle allait devenir un événement majeur dans mon évolution d’homme moderne.

 

Mais revenons d’abord à la Génèse : aucune course depuis la Ronde des Plages le 22 mai à Menton et la tête dans le micro-onde (rapport à la chaleur), des nuits toujours aussi courtes (merci Evan 4 mois), pas mal de travail et de déplacements… Ajoutez à cela un coach Nono démissionnaire qui se présente désormais comme un « ex-coureur » depuis la naissance de la ravissante Angela  (2 semaines)…*.

Bref un cocktail propice à raccrocher la Course et ranger la Plume. Mais le breton est coriace et a tendance à s’incruster (cf. Nolwenn Leroy chez les disquaires). Je m’étais mis en tête de parcourir les 9800 mètres de cette boucle cagnoise du samedi 11 juin 2011 et je les ferai !

 

Une course du soir sur un parcours très sympa bien ombragé le long d’un vallon, une organisation bien rodée (www.us-cagnes-athletisme.com) et des sponsors « DeLuxe ». J’ai eu beau tenter de motiver coach Nono, mais sa motivation s’est réduite comme les terres agricoles de la Beauce en cette période de sécheresse : à sec !

 

Le Diable est dans les détails

 

Seul et insuffisamment préparé, je m’inscris sur internet comme un « poor lonesome coureur ». Qu’à cela ne tienne. A un détail prêt : la pile de ma montre est fichue (voir la Montée de la Garoupe plus  bas dans ce blog).

 

Samedi matin H-10 avant le départ et je m’en vais donc dans un grand magasin spécialisé dans le « A fond la forme » à Antibes et sur qui je tombe… Alain Bernard le nageur. En fait cela n’a rien à voir avec cet article, mais je voulais le citer… après tout … je peux moi aussi rêver à devenir le meilleur en course à pied… au moins de ma résidence… vu que le Coach Nono ne rechaussera plus jamais ses nouvelles Asics.

 

Je m’égare et revenons à ma pile (non je ne porte pas encore de pacemaker). Le gars de l’atelier me dit que ce n’est pas la pile, mais la montre qui a un problème électronique. Comme elle est sous garantie, mon esprit ne fait qu’un tour. Je me remets en tête les conseils de mon ami Thierry, coureur manceau de talent : il me faut un GPS.left-forerunner-210

Je profite donc du fait que ma montre est encore sous garantie pour acheter le Garmin Forerunner 210. Une montre GPS sans 50 options inutiles et surtout un bracelet qui s’adapte à mon poignet de moineau.

 

Boucle de Cagnes 18h59 – ligne de départ avec 457 concurrents. Un député et un maire, c’est donc une course populaire. Moi et ma montre : une crainte de ne pas savoir en tirer le meilleur profit, d’autant que je n’ai eu que quelques minutes pour l’apprivoiser.IMG_0573

 

Un départ rapide autour du stade : 4’13 au 1er kilomètre… mais… mais ma montre fonctionne ! et elle m’indique la distance en tant réel. Et cela tombe juste avec le bornage des organisateurs ! me voilà dans la course… des grands, des puissants. « Si tu n’as pas ton Garmin à 40 ans, tu n’as pas réussi ta vie de coureur » pourrait dire le célèbre publicitaire.

Les 4 premiers kilomètres se passent sans problème à mon grand étonnement. Je dépasse le députe Lionel Lucas et un grand nombre de coureurs partis trop vite. Je suis limite euphorique avec cette montre qui m’indique chaque mètre : ça me relance pas mal et je passe au 5ème kilomètre en 22’38’’ : mieux qu’à Menton.

 

C’est bon signe, je sens que cette montre me donne des ailes… mais sans doute un peu trop et la dure réalité vient frapper à ma porte. Une bonne crampe au niveau de l’estomac s’installe insidieusement, mais sûrement. Un ressenti tel, que je me dis que je vais avoir du mal à boucler cette boucle. Foutues bananes mangées à 16 heures, et si elles venaient d’Allemagne ? après le concombre et le soja… la fameuse bactérie s’est peut-être glissée dans les peaux … de bananes ?

 

Je m’accroche, je lutte, je souffre presque… mais je cours. Les concurrents me rattrapent par derrière. Un 8ème kilomètre qui frôle les 5 minutes ! dur après les bonnes sensations de la mi-course. Je reste lucide et je me persuade que ça va mieux. Que dit ma montre ? encore 1 kilomètre. Je vais finir la course, mais dans la douleur. La descente vers le stade, un regard vers mes supporters. Même pas le courage de faire un petit salut au photographe (n’en déplaise à Sandra) et un finish douloureux dans le stade. Impossible de sprinter, le ventre est dur comme de la pierre. Et que dit ma nouvelle montre ? 45’51’’ : pas si mal, moins bien de 30 secondes que l’an dernier (sans nourrisson glouton et sans crampe d’estomac).

 

IMG_0599Une course dans la douleur, mais pas si catastrophique que cela. Et surtout une révélation : j’ai enfin trouvé un compagnon fidèle et précis pour courir avec moi. Un compagnon du futur, mon entrée dans le monde des nouvelles technologies au service de MA course. Le clou du spectacle a été l’installation du logiciel de la montre sur l’ordinateur et les tableaux et graphiques de la course que je vais maintenant pouvoir analyser. image002

 

Quel pied, cette montre !


GLR

 

 

*PETITION : si comme moi, vous souhaitez encourager Coach Nono a reprendre la course, merci de laisser un petit message sur le blog ! Ensemble nous serons plus  fort pour le remotiver. Alors comme disent les Enfoirés : On compte sur vous !

 

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