Course du Calendrier 06 : on the road again !

18 novembre 2012

Course du Calendrier 06 : on the road again !

Au programme ce matin du 18 novembre 2012, la 3^ème édition de la Course du Calendrier organisée par le Comité Départemental des Courses Hors Stade du 06. En route donc pour le Stade Charles Ehrmann que je connais par cœur puisque c’est dans ce beau stade de la plaine du Var que je m’entraîne régulièrement.

Un bon petit vent frais venu directement des montagnes rafraîchit l’atmosphère (12° quand même…), mais j’aborde cette course sans trop de stress et avec l’envie de me faire un bon chrono. C’est avec plaisir que je retrouve mon ami Dominique avec lequel je participe à une course pour la première fois (ça change un peu…). Le niçois semble congelé, mais en bon breton que je suis, je le rassure sur le fait que le vent nous portera, … dès lors que nous l’aurons dans le dos.

Peu de monde au départ, mais des têtes bien connues parmi les 57 participants. Pour avoir déjà couru il y a 2 ans cette course, je sais que le parcours est plutôt sinueux avec beaucoup de relances et quelques montées vers les gradins du stade peu évidentes. Vigilance aussi sur le parcours pas forcément bien fléché, il ne faudra pas faire de fausse route !

Dès le départ donné, je sens que ma route semble bien tracée pour aller chercher ce chrono tant espéré. Peut-être descendre sous la barre des 45’ ? en tout cas, les 3 premiers kilomètres sont prometteurs (4’06’’, 4’25 et 4’26’’). Ensuite je reviens dans mes moyennes classiques mais régulières (de 4’34’’ à 4’37’’ entre le 4^ème et le 8^ème kilomètre). Je passe les 5 bornes en 22’10’’ et je ne m’arrête pas au ravito. A mi-parcours on fait demi-tour et comme on a encore assez d’essence, on fait la route dans l’autre sens….

Mon rythme est plutôt régulier et je ne ressens aucune gêne, ni coup de pompe… même pas le petit point de côté ressenti lors des 2 dernières courses. Sans doute une meilleure gestion de l’alimentation.

Sur la route du bonheur, j’aperçois Isabelle, Yannis et Evan sur les 3 derniers kilomètres mais je me sens un peu seul sur le parcours. En effet, le concurrent qui me devance est à 200 mètres devant environ et autant pour celui de derrière.

Au 9^ème kilomètre, il faut encore monter dans les gradins, mais je ne me sens pas exploser, je suis plus préoccupé par repérer le bon tracé qui n’est pas forcément très évident. C’est de retour dans le stade que ma route se complique. En effet, je ne visualise plus vraiment le bon chemin, car il y a des coureurs dans tous les sens. Je me fais même passer par Dominique qui a une boucle d’avance sur moi. Je suis un peu perdu et hésite à plusieurs endroits dans le dédale de la pelouse du terrain de foot et c’est avec une impression de ne pas avoir accéléré sur la toute fin du parcours que je passe la ligne en 45’13’’(10 000 mètres précis sur ma montre – on a toujours besoin d’un GPS sur soi avant de prendre la route).

Je suis finalement assez satisfait de ce chrono même si la barre des 45’ n’est pas descendue, et je me dis que si le parcours avait été plus clair j’aurai pu largement accélérer et franchir ce cap. D’ailleurs à l’arrivée, j’entends beaucoup de participants râler sur le fléchage du parcours. C’est un peu « chacun sa route, chacun son chemin… »

Peu importe pour moi, ma montre est précise et je sens que je ne suis plus très loin de descendre cette barre symbolique… !