Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Course & la Plume
12 décembre 2012

Une fin d'année en feu d'artifice !

Grande première pour moi ce soir, je viens de courir mon 1000ème kilomètre depuis le début de l'année.... et celle-ci n'est pas terminée ! C'est la première fois depuis 4 ans que je cours régulièrement que je parcours sur la même année autant de kilomètres.
Des résultats de plus en plus satisfaisants et 0 blessure... je suis plutôt content  ! Comme le suggère Isabelle, j'aurai presque pu me rendre de Nice à Lorient en courant... et pourquoi pas ? faut pas trop me chauffer niveau défis.

Ce 12/12/2012 est aussi une journée exceptionnelle car j'ai eu le plaisir de retrouver publié sur le Jogging International de Janvier 2013 un commentaire que j'avais adressé il y a quelques jours à une journaliste qui avait rédigé un très bon article intitulé "courons avec endurance l'épreuve qui nous est proposée". Cet article plein d'humour et de spiritualité m'avait beaucoup amusé car il était en résonnance avec un article publié dans ce blog suite à une course à laquelle Nono et moi avions participé (lire ci-dessous). Merci à Jogging International de nous avoir fait un peu de promo. Ca fait super plaisir !

L'année n'est pas finie et dès dimanche j'embraye sur la Cursa di Natale à Monaco... à retrouver très bientôt le compte-rendu sur ce blog.

 

Que doit faire un bon paroissien le dimanche matin ? Eh bien courir dorénavant ! Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs, plus de scrupule à arpenter les sentiers crottés et les routes bitumées le jour du Seigneur sans avoir fait sonner les mâtines et récité quelques « Pater noster » dans le froid d’une église. Non, amis coureurs, nous sommes bénis et par Monsieur le Curé s’il vous plaît !

Cette Escapade Vallaurienne (9 ou 14,5 km) qui s’est tenue ce dimanche 30 janvier 2011 était pour « coach Nono » et moi-même l’occasion de rentabiliser nos laborieux entraînements des dernières semaines sur un 9 km plutôt exigeant (dénivelé important). Direction Vallauris/Golfe Juan avec femmes, enfants (nés et/ou à naître) et parents. Un temps béni des Dieux, à savoir pas de pluie et un bon 8 degrés pour cette heure matinale, plus rien à voir avec le déluge de la veille.

Et pourtant j’ai cru que les choses allaient mal démarrer sur la zone d’inscription au pied de l’église Sainte Anne/Saint Martin du centre-ville de Vallauris. Alors que nous avions pris la peine de nous inscrire par internet, il a fallu de nouveau remplir un dossier d’inscription. J’ai cru que « coach Nono » allait sonner les cloches aux organisateurs, surtout après la terrible épreuve de l’attente des dossards lors de la Montée de la Garoupe le 16 janvier dernier (voir plus bas dans ce blog). Mais la situation fut vite rectifiée et nous voilà prêts pour l’échauffement.

Quelle ne fut pas la divine surprise des 200 coureurs et celle du speaker Gilles Rondoni, lorsque sur la ligne de départ, Monsieur le Curé, en personne (enfin surtout en soutane) a soudainement souhaité prendre le micro. On aurait pu s’attendre à un sermon sur notre absentéisme à l’office dominical. Que nenni chers lecteurs, c’est bien d’une véritable bénédiction à laquelle nous avons assisté (voir photo à droite de ce blog pour ceux qui, comme Saint Thomas, ne croient que ce qu’ils voient). Un Monsieur le Curé tout heureux de nous adresser urbi et orbi des paroles de foi (vive la crise) et d’espérance (en des temps de course meilleurs). On regrettera l’indiscipline de quelques mécréants dans la foule des coureurs sensiblement insensibles à cette bienveillance sacerdotale.

Forts de ces encouragements divins nous voilà partis pour notre chemin de croix allégé de 9 km. Un départ en descente dans l’avenue Clemenceau et une fin de premier kilomètre déjà en montée…  4’30’’ au premier kilomètre (à ma super montre – voir également blog du 16 janvier). Je me sens pas trop mal, de bonnes sensations de vitalité comme un jeune enfant de chœur et toujours un bon rythme de petites foulées (il y en aura 7412 durant toute la course, je vous ai déjà dit que j’adorai ma montre ?). S’en suit une longe descente vertigineuse jusqu’au bord de mer où je croise Nono déjà sur la remontée. Un virage et me revoilà dans le 5ème kilomètre à remonter cette terrible et longue côte. C’est vers le 7ème kilomètre que les coureurs du 14 km et du 9 km se séparent, juste au niveau du ravitaillement que je survole en agrippant un verre d’eau et un morceau de sucre.

Ca fait du bien de ressentir de bonnes sensations en course. Pourquoi plus aujourd’hui qu’une autre course ? il est grand le mystère ! les voies du Seigneur sont parfois impénétrables.. mais je m’ égare comme une brebis.

Sans les concurrents du 14 bornes, je me sens un peu seul sur le parcours, aussi isolé que dans un confessionnal. Enfin je repasse un coureur qui alterne marche et course, par deux fois je le passerai mais ce coquin me rattrapera dans la dernière grande descente... on devrait donner des pénalités aux gars qui marchent sur des petites courses (pas sur un marathon, voir également ce blog en date du 14 novembre 2010+). Cela serait « juste et bon » En tous les cas, malgré le dénivelé du parcours, je n’aurai jamais cessé de courir.

C’est déjà la longue redescente vers le centre-ville et je me sens bien seul. Pas une âme qui vive sur les côtés de la route. Et puis le retour en ville et la voie royale vers l’arrivée en remontant l’avenue Clemenceau. Mon « marcheur » (impénitent) qui me devance légèrement à 200 m, mais plus de jus pour le rattraper et un début de point de côté. J’entends que je suis 8ème, tiens donc, serai-je touché par une certaine grâce ?

Mes fidèles supporters sur la droite et c’est la ligne d’arrivée, le speaker indique mon nom et confirme ma 8ème place. C’est le Paradis ! C’est tellement rare pour moi de sortir de l’anonymat dans une course. Et le « coach Nono » tout heureux d’avoir gravi la 3ème marche du podium (pour la deuxième fois en 15 jours, chapeau l’artiste !).

Un chrono de 43’59’’ avec une moyenne de 4’34’’ au kilomètre, soit plus de 13 km/h. Pas mal pour une course hivernale. Plutôt encourageant pour les prochaines courses.

Bon avec un tel chrono béni des Dieux, j’ai maintenant une excuse pour avoir déserté les bancs de l’église ce matin, … mais je n’ai pas de mauvaises raisons pour sécher les vêpres de cet après-midi.

GLR

 

Publicité
Publicité
Commentaires
P
Un bonjour sportif de l'Oise<br /> <br /> amitiés<br /> <br /> Pascal<br /> <br /> http://attitude-run.skyblog.com
La Course & la Plume
  • Passionnés de course à pied, à travers ce blog, nous souhaitons faire partager nos bons (et mauvais) moments en course et à l'entrainement autour de Nice, avec... un peu d'humour et d'espièglerie...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
La Course & la Plume
Publicité